Pour étayer votre réflexion et lutter contre la
propagande des médias, people et les adeptes de la pensée
unique,
LETTRE
OUVERTE
Lettre
d’un “Père qui aime sa femme et ses enfants” adressée à Jean-Pierre BACRI
suite à son interview dans la revue “TGV magazine”.
“Monsieur
BACRI,
De passage
en France, j’ai récemment pris le TGV et, à cette occasion, ai trouvé, sur
mon fauteuil, la revue “TGV magazine” dont madame Agnès Jaoui et vous faites
la couverture.
Feuilletant
la revue, j’ai commencé à lire votre interview, curieux de ce que vous
auriez à dire aux clients de la SNCF. Je dois avouer que j’avais
un a priori plutôt favorable, me faisant l’idée que vous
étiez quelqu’un qui avait du recul sur la société. Une sorte d’anti-people,
pas trop adepte de la langue de bois, imperméable au politiquement correct
et à la pensée unique germanopratine.
Et vos
premiers mots me donnaient à penser que j’étais dans le vrai. Je vous cite
: « On nous demande parfois notre avis sur le monde, la maladie, les
impôts… Cela apporte un éclairage disproportionné à des opinions souvent
médiocres. Je le ressens en lisant celle des autres, parce que je ne lis pas
les miennes justement à cause de cela. Nous sommes des artistes, pas des
philosophes. Résultat, des chanteurs ou des acteurs disent des conneries du
genre « la guerre, c’est moche » et ça devient parole
d’évangile. Il m’arrive parfois d’être surpris, mais pour une interview
intéressante, que d’imbécilités ! ». Et madame Jaoui d’opiner
: « Je suis complètement d’accord »…
Bel exemple
d’humilité dans une profession où la taille de l’ego est souvent inversement
proportionnelle au talent. Ça commençait bien.
Las ! Je
n’imaginais pas que vous pousseriez l’art de la démonstration jusqu’à faire,
dans la même interview, la preuve que vos craintes de dérapages étaient si
bien fondées.
En effet,
quelques lignes plus loin, répondant à une question qu’on ne lui pose pas,
madame Jaoui affirme qu’elle est « hallucinée […] des réactions
négatives au mariage pour tous ». On passera sur le barbarisme. Le bon
français, dont on pouvait pourtant espérer que des acteurs professionnels
seraient les zélés promoteurs, est manifestement la première victime de cet
article.
La seconde
est le bon sens. Car, contrairement à vos premières déclarations, vous
n’avez même pas besoin qu’on vous demande votre avis sur un sujet pour en
dire les pires stupidités. Vous renchérissez en essayant d’être drôle :
« je les comprends de vouloir préserver à tout prix ce mariage
hétérosexuel quand on voit les merveilles qu’il produit : l’inceste, le
viol, la violence alcoolique, la soumission des
femmes… ».
Rien de
moins.
J’aime bien
creuser un peu le sujet, quand je lis des analyses ciselées à la feuille de
boucher comme la vôtre… Alors, allons-y, si vous le voulez bien.
Qu’est-ce
qui, dans le « mariage hétérosexuel », peut bien générer autant de fléaux
que ceux que vous citez ?
Serait-ce
le mariage lui-même ? Cela expliquerait pourquoi madame Jaoui et vous êtes
restés des amants. Enfin, des amis… Enfin, on ne sait pas trop en lisant
l’article - et vous non plus apparemment. On pourrait, en effet, imaginer
que, terrorisé à l’idée de devenir alcoolique dès le seuil de la Mairie
franchi, effrayé par la perspective de devenir un violeur en signant le
registre d’état-civil, angoissé par la perspective de devoir taper sur votre
femme dès la nuit de noces, vous ayez préféré ne pas vous marier.
L’explication serait convaincante, s’il n’était que l’on ne comprend pas,
alors, pourquoi le mariage ne produirait plus les mêmes effets dès lors
qu’il est « homosexuel ».
Il faut
donc chercher ailleurs. Du côté de l’hétérosexualité, sans doute. C’est
probablement elle, cette horrible hétérosexualité, qui rend alcoolique,
violent, violeur, incestueux, qui opprime les femmes. Tout serait tellement
plus doux et pacifique sur terre si tous les êtres humains étaient
homosexuels. Et c’est scientifiquement irréfutable, puisque l’espèce humaine
disparaîtrait aussitôt. Quelle paix, enfin ! Problème : si c’est bien
l’hétérosexualité qui est la source de toute cette violence, se peut-il que
vous-même asservissiez madame Jaoui ? Ou que celle-ci vous batte ? Se
peut-il que, sous l’effet de l’alcool, vous ayez déjà abusé d’un de vos
parents ? J’ai du mal à le croire. Décidément, il n’est pas facile
d’expliquer les tares du « mariage hétérosexuel ».
Je ne vois
finalement qu’une réponse possible. Pourquoi le mariage hétérosexuel est-il
si mauvais ? Parce que. Et c’est aussi pour cette même bonne raison que le
mariage homosexuel c’est bien, et même mieux ! C’est la seule explication
rationnelle.
Bien sûr,
je pourrais essayer de vous expliquer que l’inceste « homosexuel » se
pratique au moins dans les mêmes proportions au sein d’une population que
celle-ci comprend d’homosexuels. Je pourrais vous demander d’aller expliquer
votre théorie sur le viol aux parents des victimes de l’adjudant Chanal. Ou
aux pensionnaires masculins de quelques établissements pénitentiaires. Ou
vous inviter à lire cette étude statistique officielle canadienne qui
démontre qu’il y a deux fois plus de violence « conjugale » dans les couples
homosexuels que dans les couples hétérosexuels. Vous apprendre qu’après le
sida, la drogue est la deuxième cause de décès chez les homosexuels.
Qu’après la drogue, la violence « conjugale » est la troisième cause de
décès chez les homosexuels. Ou tenter de vous faire comprendre que le viol a
commencé à exister avec la sexualité – quelle que soit son orientation – et
bien avant que le mariage soit imaginé par nos très lointains
ancêtres.
Mais je ne
crois pas que ceci vous intéresse, ni ne soit à la portée de votre
compréhension. Quand on veut tuer son chien on dit qu’il a la rage… Pour
promouvoir le mariage homosexuel, l’église de la bien-pensance bobo, dont
vous vous faites le thuriféraire dans le train, a décidé qu’il fallait
détruire le mariage tel qu’il existe depuis des milliers d’années, en
utilisant, s’il le faut, les fards les plus grossiers. De toute façon, notre
société relativiste perd peu à peu tout sens critique. Tout se vaut, rien
n’est mieux, il n’y a pas de bien, chacun peut faire ce qu’il veut.
Comme « a envie de dire » madame Jaoui dans cette
interview, « ça ne [n]ous regarde pas ! ». Personne n’ayant plus
son mot à dire sur rien – excepté nos acteurs-philosophes, qui ont un avis
éclairé sur tout - plus la revendication est outrancière, plus l’affirmation
est colossalement bête, plus elles ont désormais de chances de « passer »
dans l’opinion. La raison n’ayant aucune prise sur un dogme, vous ne
comprenez donc probablement pas ce que vous venez de lire.
En
revanche, je me sens capable d’essayer de répondre aux incompréhensions de
madame Jaoui, en lui expliquant ce « qu’elle hallucine ». Vous transmettrez,
s’il vous plaît.
Je ne vais
pas perdre de temps à décortiquer ce qui ne va pas dans ce pseudo « mariage
pour tous ». Ses incohérences anthropologiques, juridiques, politiques,
philosophiques ont été expliquées en long et en large… S’il prenait à madame
Jaoui l’envie de véritablement essayer de comprendre ce « qu’elle hallucine
», elle aurait tout sous la main en quelques clics.
Je ne vais
pas, non plus, insister sur le fait que cette loi concerne une
micro-minorité (probablement autour de 0,2% de la population en âge de se
marier, d’après l’INSEE) et qu’elle est supportée par une poignée
d’activistes qui ne représentent qu’eux-mêmes, et certainement pas les
homosexuels.
Mais je
vais plutôt rester dans votre registre, celui des « merveilles que
le mariage homosexuel va produire ».
Le mariage
homosexuel va produire une société merveilleuse dans laquelle chaque sexe va
enfin pouvoir se passer de l’autre. Progrès immense, les femmes vont enfin
pouvoir s’opprimer entre elles. Car, comme le savent tous ceux qui essaient
de voir un peu plus loin que le bout de leur nez, non seulement certaines
femmes battent leurs maris, mais elles cognent aussi leur « compagne » à
l’occasion. On va donc désormais expliquer au citoyen circonspect que
l’égalité des sexes exige qu’il y ait autant de femmes que d’hommes partout
dans la société, sauf dans la famille et pour faire des enfants. Brillant.
Cohérent.
Le mariage
homosexuel va aussi produire une catégorie inédite et merveilleuse d’enfant
: l’orphelin né dans un chou. Celui qui aura été choisi pour être adopté par
deux hommes sera officiellement né d’eux et privé de toute idée de mère,
jusqu’à la fin de ses jours. La société, qui aura décidé de son sort,
affirmera dans l’état-civil de cet être humain, de ce citoyen, qu’aucune
femme ne l’a jamais porté ni mis au monde. La loi qui impose à un enfant de
vivre dans un mensonge officiel, voilà un bien beau progrès pour
l’humanité.
Mais tout
ceci vous apparaîtra sans doute un peu trop subtil. Pourquoi se préoccuper
de tous ces détails, quand on sait, comme c’est votre cas, que tous les
hommes mariés boivent, battent leurs femmes et violent leurs enfants ?
Passons donc à plus concret.
Malgré les
manœuvres dilatoires de nos gouvernants, le mariage homosexuel finira par
produire la PMA. Ça n’est bien évidemment qu’une question de temps, et vous
le savez d’autant mieux que vous l’appelez certainement de vos vœux, comme
tant d’autres. La PMA finira donc par être autorisée aux lesbiennes mariées.
Puis, par égalitarisme, aux lesbiennes concubines. Aux célibataires. Puis,
aux « non-lesbiennes », en couple ou pas, mariées ou pas. Bref « à tous »,
comme le mariage éponyme. Cela ne fait certainement ni chaud ni froid à
madame Jaoui, qui ne comprend pas « comment certains définissent la
façon dont les autres doivent vivre ou avoir des enfants ». On ne
s’attardera sur la vacuité abyssale d’une telle déclaration, que pour se
demander comment madame Jaoui imagine que l’humanité puisse subsister si, à
un moment ou un autre, « certains » ne définissent pas quelques règles sur
la « façon de vivre » « et de faire des enfants » des « autres »… De quel
droit madame Jaoui entend-elle empêcher votre voisin de palier de faire ses
besoins ailleurs que devant sa porte, si c’est « sa façon de vivre » ? De
quel droit veut-elle interdire le viol, si c’est une « façon d’avoir des
enfants » ? Visiblement, madame Jaoui a des hallucinations sélectives,
puisqu’elle comprend parfaitement, par ailleurs, que « certains » (adultes)
imposent à d’« autres » (enfants) leur « façon de vivre » (homosexuelle)
sans mère ou sans père. On a les cohérences qu’on peut, et madame Jaoui
semble finalement n’être pas si « complètement d’accord »
que ça avec les bons conseils du
monsieur-Bacri-du-début-de-l’ interview…
En
revanche, il semble plus intéressant de s’attarder sur un autre point
concernant la PMA. La PMA qui va se généraliser, consistera à acheter du
sperme pour fabriquer un enfant à la commande. Bien sûr, le système du don
anonyme n’a aucun avenir dans le monde « merveilleux » où la PMA
thérapeutique aura laissé la place à une PMA de convenance. A partir du
moment où le soin aura cédé la place à la prestation de service, les femmes
qui auront recours à la PMA voudront du sperme de qualité. Elles voudront
choisir son producteur. Et on les comprend : comment pourrait-on bien
imposer à une femme de s’inséminer du sperme dont elle ne choisirait pas
l’origine, alors que la société toute entière exige de savoir si ses
lasagnes contiennent du bœuf ou du cheval ? Comme on en voit les prémices
sur internet, la PMA va donc déboucher sur un marché mondial où l’on pourra
sélectionner et acheter la semence d’un « étalon » sur catalogue, en
fonction de sa race, de sa taille, de son électrocardiogramme, de son tour
de biceps… La sélection raciale à domicile, sur tablette numérique... Cet
eugénisme commercial de convenance est une des merveilles que le mariage
homosexuel va produire. Merci, monsieur Bacri. Merci, madame
Jaoui.
Et puis,
par égalitarisme, le mariage homosexuel va finalement produire la merveille
de la GPA. Vous me permettrez de la décrire dans sa réalité la plus sordide
: un contrat par lequel deux homosexuels passent commande à une femme plus
pauvre qu’eux d’un enfant qu’elle va concevoir, porter, puis mettre au
monde, pour le leur remettre contre paiement d’une somme d’argent. En bref,
la location de l’utérus d’une femme en situation de précarité et la vente de
son bébé. La femme réduite à un incubateur. L’enfant réduit à un bien de
consommation. Une perspective magnifique pour les humanistes que madame
Jaoui et vous êtes sans doute.
Comme pour la PMA, la GPA va
générer un marché florissant, dont les pionniers font déjà fortune aux États-Unis, qui permettent de sélectionner les donneuses d’ovules sur leurs
critères raciaux, intellectuels, religieux. Et les matrices sur leur largeur
de hanches et la qualité de leur placenta. Allez jeter un coup d’œil sur le
« catalogue » de ces juments poulinières, si vous voulez comprendre au lieu
d’« halluciner ». C’est ici : https://www.eggdonor.com/ search/. Vous cherchez une grande brune, sportive, bouddhiste, diplômée
de l’enseignement supérieur mi-latino, mi-caucasienne, les cheveux bouclés
et les yeux verts ? Pas de problème, vous trouverez le bon pédigrée pour
quelques milliers d’euros. Un marché mondialisé d’exploitation de la misère
humaine… Le lebensborn version capitaliste. De belles
soirées en perspectives dans le Marais, durant lesquelles les acheteurs
pourront sélectionner les critères génétiques d’un futur être humain comme
ils élaboreraient leur cuisine aménagée.
Pour bien
enfoncer votre nez dans l’ « hallucination », citons quelques cas de figure
qui mériteraient vos analyses percutantes à tous deux:
- Que se passera-t-il quand une femme sera morte en couches en délivrant « sa commande » ? Accident du travail comme l’imagine M. Bergé ? On versera l’argent aux orphelins de la dame, si elle élevait déjà seule ses premiers enfants ? Ou bien ceux-ci hériteront-ils de ce demi-frère ou de cette demi-sœur dont leur mère elle-même ne voulait pas ?
- Que se passera-t-il si le couple de tourtereaux se sépare avant la naissance de l’enfant qu’ils auront commandé ? Il y aura une clause de rétractation ? On pourra forcer la mère à avorter, au moins ? Même après la durée légale ? Ou devra-t-elle le mettre au monde pour l’abandonner ? Il y aura un marché de l'occasion ?
- Que se passera-t-il si la maman finit par aimer l’enfant qu’elle porte et veut le garder à la naissance ? On l’obligera à le livrer ? Le père biologique sera-t-il obligé de subir avec cette femme (quelle horreur !) une paternité qu’il comptait partager avec son « mari » (à lui) ?
- Que se passera-t-il si l’enfant naît avec une infirmité non décelée durant la grossesse ? Les deux « maris » pourront-ils en refuser la livraison pour vice caché ? Demander une réduction de prix ?
- Que se passera-t-il si la mère, après dû enregistrement de l’état-civil par les « deux pères » de l’enfant, réclame que soit reconnue sa maternité ? Refusera-t-on à l’enfant d’avoir une mère au motif qu’il a déjà deux pères et que c’est bien suffisant ? Ou finira-t-on par avoir des enfants avec trois, quatre, cinq parents, comme cela est en train d’être envisagé dans les pays qui, avant la France, ont joué aux apprentis-sorciers avec le mariage homosexuel ?
Bien sûr,
la GPA ce sera d’abord pour les homosexuels puis, par égalitarisme, ce sera
« pour tous ». Une actrice pourra ainsi sous-traiter sa grossesse à une
étudiante bulgare sans le sou, afin de conserver la ligne et de tourner son
nouveau film sans subir nausées et vergetures. Ou comment faire - ou plutôt
ne pas faire - des enfants « à sa façon », selon
l’expression délicieuse de madame Jaoui.
Après le «
salon du mariage gay », on aura les agences de tourismes pour choisir sa
mère porteuse aux antipodes, les sociétés de sperme « bio », le commerce
d’ovules équitable, les gamètes discount, les offres « deux grossesses pour
le prix d’une »… Quelles merveilles va nous apporter le mariage homosexuel
!
Voilà,
monsieur Bacri, comment ceux-là mêmes que l’on attendait à la pointe du
combat pour la dignité humaine se retrouvent complices de la création du
pire marché d’exploitation de l’être humain depuis l’invention de
l’esclavage. Bravo les artistes !
C’est vrai
que la guerre c’est moche, monsieur Bacri. Et, si vous vous en étiez tenu à
ce genre de banalités, vous seriez passé pour un gars pas bien malin, mais
gentil. Cela aurait été un moindre mal.
Alors, un
conseil pour finir, si vous permettez : vous devriez relire plus souvent vos
interviews, monsieur Bacri. Cela vous passerait peut-être l’
envie d’infliger
vos fulgurantes imbécillités à ceux qui ont la mauvaise idée de les
lire.
***
24 ans
depuis le 26 mai, jour de mon arrestation. « Joyeux anniversaire ».
Après la
dispersion de la manifestation, je suis restée tranquillement sur l’esplanade
des Invalides afin d’admirer la rébellion en cours. Le spectacle était plus
réel qu’un récit homérique : Les Centurions de Manuel Gaz avaient pour
ordre de remplir le plus possible les geôles « fascistes » pour
compenser leur manque d’efficacité envers les « vrais casseurs » du
Trocadéro. Me voilà donc en pleine guerre de 100 ans. Au menu,
-gazage à
volonté pour vous mettre en bouche
-lancers de
flashballs pour vous mettre en forme
-jets de
bouteilles en verre par des flics en civils afin de garder votre calme
-encerclement
et charge à répétition afin de ne pas perdre le rythme.
Je me
retrouve donc au milieu de ce chaos voyant mes amis, mais aussi des femmes
enceintes, un aveugle, un vieillard, des enfants subir une violence comparable
à des répressions politiques sans merci.
Sentant ma
fin prochaine, je décide donc de quitter le champ de bataille. Je demande
gentiment à passer la barrière de CRS afin de rejoindre le métro.
Malheureusement le CRS en question ne devait pas être de bonne humeur et m’a violemment bloquée contre un mur où je me suis retrouvée avec d’autres « violents
casseurs ». Et c’est parti pour un passage à tabac général à coup de matraques.
Heureusement pour moi, un arbuste protégeait mon visage et m’a permis de ne pas
être défigurée. Ma jambe en revanche en a pris un sacré coup.
Quelle belle
haie d’honneur nous attendait direction le panier à salade ! Mais notre
panache ne faiblissait pas. Malgré la chaleur, la promiscuité, l’obscurité et
la tension intérieure, nous continuions de chanter notre idéal.
Nous
arrivons enfin au camp de la rue de l’Evangile. Entouré de barbelés et de CRS
armés jusqu’aux dents, je retrouve mes compatriotes tous plus dangereux les uns
que les autres : certains jouent aux cartes, d’autres chantent assis en
cercle autour d’une guitare, d’autres encore font un Paquito (danse basque)….
Un par un
nous passons devant un policier qui nous remet notre procès verbal. Motif
« a participé à un attroupement non armé après sommations ». Je
demande un avocat et un médecin mais on me répond que nous serons sortis au
petit matin. Naïve je les crois mais garde en tête qu’à tout moment je peux
changer mon choix. On nous entasse ensuite dans une douche commune il est aux
environs de 3h du mat. Vient ensuite la fouille où j’échappe miraculeusement
sans doute par saturation de la part de nos bourreaux. Cependant d’autres de
mes camarades se font humilier de la tête aux pieds : mains menottées,
soutien-gorge retirés, insultes,….
Encerclée
par deux policiers, je suis dirigée dans une camionnette ainsi que deux autres
GAVées. 4 policiers pour 3 jeunes femmes dont une mère de famille, mère
veilleuse, et une minette de 20ans. A toute vitesse sur le periph, gyrophare et
cie, nous sommes dirigées vers le commissariat du 17e comme de
dangereuses délinquantes. Notre fouille se limite a une palpation je les
comprends il est aux environs de 4 /5h du mat il s’agirait d’abandonner
les gars…
Je découvre
enfin ma suite : une superficie de 3m² à tout casser, un sofa en béton, une
couverture portant toutes les maladies de la terre, une délicieuse odeur
d’urine, de selles, de réjections gastriques. La fatigue me prend et je
m’endors sans même savoir si c’est un rêve ou un cauchemar que je vis. La nuit
est mouvementée : entre les travestis qui réclament une autre cellule, les
dealers qui hurlent, les bourrés qui vomissent, ceux qui se tailladent les
veines et j’en passe…
6h 30 on me réveille pour que je fasse ma
déposition. Et c’est parti pour les empreintes, les photos de face, de profil,
on se croirait dans un thriller. Viens ensuite ma déposition. Le policier
sature. Il en a marre de taper tous les jours la même chose et regrette d’être
rentré dans la police pour arrêter des gens comme nous. Je m’en sors finalement
avec un rappel à la loi avec la condition de ne pas commettre d’autres
infractions dans un délai de 3 ans.
Je retourne
dans ma suite royale pour une durée indéterminée. Je me rendors car c’est le
seul moyen de passer le temps et qu’il n’y a que dans mes rêves où je peux
m’enfuir.
Vers midi, on
nous informe que la GAV va durer plus longtemps que prévu… je bous. Une autre
équipe est chargée de surveiller les GAV. Malheureusement pour nous ils ont
l’air beaucoup moins sympathisants que ceux du matin. J’ai beau dormir j’en ai
marre. Je demande à appeler quelqu’un car c’est mon droit. On me répond
« on n’est pas dans une série américaine mademoiselle ». Je réitère
auprès d’une femme, pensant que la solidarité féminine fasse de l’effet,
mauvais calcul, elle me répond « vous l’avez cherché fallait pas
rester sur l’esplanade. » Boooonnnn on reste calme et on ne s’énerve pas.
Je refuse de manger pour éviter de tomber malade ce serait malvenu en pareille
situation.
Les heures passent, j’en ai marre de dormir je
deviens une larve en hypoglycémie. Il doit être aux environs de 20H car on nous
propose à dîner. Mes codétenues commencent elles aussi à saturer. La crise de
nerf n’est pas loin mais on se soutient et on ne lâche pas. Ne pas leur montrer
notre faiblesse. Mon gentil visage souriant s’est transformé en un visage
décomposé par la fatigue, l’énervement et la saturation. On nous promet des
éventuelles libérations depuis le début mais tout n’est que mensonge. Ma
naïveté m’a jouée un sacré tour. Cette fois-ci s’en est trop. Je tape sur ma
cellule et crie mon droit d’avoir un avocat. On me dit que je sors dans maxi
20min. Au fond de moi je n’y crois pas ils ne m’auront pas deux fois. Si dans
30 min je suis encore au trou je réclame mon avocat. Il est 23h30 « Mlle
Mathilde X c’est vous ? Vous êtes libre » ca y est. Enfin je
vais pouvoir me laver, dormir, bouger mais surtout TÉMOIGNER.
J’ai passé 23h
en GAV pour avoir osé demander à rentrer chez moi. Quelle injustice profonde.
J’ai voulu défendre le droit des enfants à avoir un père et une mère et on m’a
réprimé, j’ai voulu clamer le droit de filiation et on m’a embarqué, j’ai tenté
de dénoncer cette dictature politique et on m’a roué de coups, j’ai montré mon
mécontentement de manière pacifique et on m’a gazé, j’ai voulu croire à une
démocratie et on m’a demandé de me taire.
Manuel Gaz
tu as cru que tu nous brimerais par ta politique de terreur mais tu te trompes.
Nous, les 231 GAV du dimanche 26 mai, nous le LÂCHERONS RIEN JAMAIS JAMAIS JAMAIS.
Mathilde Dans la même série, et sans aucun rapport avec le témoignage ci dessus, voilà un exemple d'arrestation arbitraire, qui a pris fin devant le palais de justice grâce à l'intervention d'un avocat du Palais.
http://www.youtube.com/watch?v=GIVBc0WD018
Lettre au Président ,
Il NE VA PLUS ÊTRE POSSIBLE d'apaiser les jeunes en
raison du mépris du gouvernement
Lettre ouverte
au Président, de l'Abbé François-Marie Blaïn du Poët
le 28 mai 2013,
Le Père
François-Marie Blaïn du Poët
Il est nommé sur le Doyenné par Mgr André Fortà partir de la rentrée de
Septembre 2010. Ordonné prêtre par Mgr René Picandet le 4 Août 1993 dans
l'Ordre de St Benoît en l'Abbaye N.-D. de Fontgombault, il rejoint le diocèse
d'Orléans (son diocèse d'origine) en 2007. Il y exerce tout d'abord une
fonction de chapelain au sanctuaire N.-D. des Miracles, au centre-ville,
accompagne des unités de Guides d'Europe.
Hier, comme de nombreux Français, je me suis rendu
à Paris pour manifester, non contre des personnes, mais contre une loi inique
que je combattrai autant que Dieu me prêtera vie. Je suis Prêtre catholique et
fier de l'être malgré mon indignité. Certains pensent que la place d'un Prêtre
n'est pas dans une manifestation. Dans ce cas, nous étions nombreux hier à
n'être pas à notre place si j'en juge par les nombreux confrères croisés dans
la foule, y compris certainsEvêques. Mais pourquoi ne serions-nous pas à notre
place? Ne vient-on pas chercher notre bulletin de vote quand il s'agit
d'élection? Sommes-nous devenus des citoyens de second rang? La place du
Pasteur est d'être avec son troupeau, surtout lorsque celui-ci est menacé par
des lois qui visent à le détruire.
Il y a un mois, après une autre manifestation, j'ai écrit
à votre Ministre de l'Intérieur une lettre à laquelle il n'a pas daigné répondre. Dans
cette lettre, je disais ceci: «En tant que prêtre catholique, je rencontre
beaucoup de personnes, et notamment beaucoup de jeunes qui commencent à être à
bout et qui pourtant sont très loin d'être des extrémistes. Je m'efforce, car
c'est mon devoir, de les apaiser, mais je sens bien que cela ne va plus
être possible très longtemps. Etant donné que vous êtes responsable de l'ordre
intérieur du pays, je tiens à vous le signaler, afin que vous ne puissiez dire
que vous n'étiez pas au courant.» Ces propos, je vous les adresse cette
fois à vous, Monsieur le Président. Ces jeunes sont de plus en plus à
bout, mais leur résistance n'est pas celle de ceux qui ont fait Mai 68! Ils ne
sont pas violents, mais ils sont vigilants et ils veillent. Leur lutte
est la défense de la vérité. Ma place est d'être parmi eux, de les former et de
les soutenir dans la résistance qu'ils mènent pour préserver leur avenir.«Les mots ont toujours un sens. Il faut leur donner
leur signification. La Résistance, c’était par rapport au nazisme, à
l’Occupation», avez-vous déclaré devant des journalistes à l’issue d’une
visite au lycée Buffon. Depuis quand le terme 'résistance' est-il
réservé dans le dictionnaire à une époque de l'histoire? A-t-il un
label 39-45? «Nul n’a le droit d’utiliser ces mots, dites-vous, pour
défendre des idées - si on peut appeler ça des idées – d’aujourd’hui.» Vous
avez bien raison de souligner: «si on peut appeler ça des idées», car
pour eux, à la différence de leurs aînés de Mai 68, il ne s'agit pas
d'idéologie, mais de réalité, de vérité. Vous avez condamné ceux «qui
utilisent les mots de la Seconde Guerre mondiale, la lutte contre le nazisme, à
des fins qui n’ont plus rien à voir avec ce que ces mots, justement, ont
signifié». N'y a-t-il plus de dictature de nos jours? Ou
auriez-vous donc peur que ces jeunes vous accusent de dictature? Trop tard, ils
le font déjà, et ce n'est pas moi qui irai leur dire qu'ils ont tort.
Monsieur le Président, si les mots ont un
sens, pourquoi le mot 'mariage', qui désigne l'union d'un homme et d'une femme,
a-t-il perdu cette signification par votre seule volonté et celle d'un lobby? Vous
avez tout fait pour en pervertir le sens et ainsi permettre à une union qui n'a
rien de naturelle d'en prendre le nom, et vous osez dire aujourd'hui à ces
jeunes qu'ils n'ont pas le droit d'utiliser le mot de 'résistance'! Oui,
Monsieur le Président, les mots ont un sens. Et si vous voulez me traiter
d'homophobe parce que j'écris que cette union n'a rien de naturelle, je vous
réplique tout de suite en vous
disant que je ne m'attaque pas aux personnes (que
je respecte), ce que signifie l'accusation d'homophobie, mais à des actes qui,
que vous le vouliez ou non, sont intrinsèquement mauvais et ne peuvent en aucun
cas être assimilés à l'union matrimoniale.
Monsieur le Président, ces jeunes je les aime et je
suis prêt à mourir pour les défendre. Si je leur enseigne que le Christ a dit:
«Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu», je leur dit
aussi que, par la voix du premier Pape, il a affirmé haut et clair: «Il vaut
mieux obéir à Dieu qu'aux hommes». Si vous vous attaquez aux jeunes et
aux familles, alors il vous faudra d'abord passer sur mon corps et sur les
corps de beaucoup de Prêtres.
Recevez, Monsieur le Président, l'assurance
de mon respect pour votre fonction et de mes prières pour votre personne."
Chers amis,
Je vous écris avec mes profonds sentiments et ma conviction la plus forte parce que nous ne pouvons pas accepter l'inacceptable et surtout l'injustice légale.
Ce matin, la France s'éveille recouverte d'un voile noir telles les veuves d'autrefois qui suivaient les hautes roues des corbillards sombres menant vers leur dernière demeure les trépassés pour l'honneur et la gloire de la patrie.
Ce matin, la France pleure la démocratie et la logique humaine que l'on enterre sans trompette ni tambour, de la manière la plus honteuse qui soit, à l'image des "impurs" que l'on déposait la nuit dans une tranchée au pied d'un arbre.
Ce matin, c'est la République qui retourne contre elle l'arme qu'elle s'est elle-même fabriquée pour abolir à l'origine toute injustice.
Ce matin, la France ajoute à la liste morbide des lois iniques un abus de plus.
Ce matin, la France change de civilisation et même adopte un nouveau pacte social et républicain fondé sur des inégalités et sur la jouissance sans limite, slogan des folies d'hier gravé aujourd'hui dans le marbre de la République .
Ce 17 mai 2013 sonne une heure historique pour notre pays : c'est la fin d'une société française unie et responsable.
Nous voici désormais au coeur d'une civilisation du désir sans limite et non plus des responsabilités, une civilisation libertaire et non plus des libertés, une civilisation de l'égalitarisme et non plus de la juste égalité.
La signature apposée au bas de ce texte par le Président de la République vient sceller le destin d'une Nation qui désormais est divisée et en instance de divorce : le jour où l'on autorise justement un mariage, quelle tristesse !
Les idéaux de Mai 68 triomphent ce matin. 45 ans après, les derniers acteurs d'une pseudo-révolution destructrice pour notre société viennent déposer la dernière pièce à l'édifice scandaleux de leurs ardeurs et de leurs convictions idiotes qui ont déjà trop souvent meurtri la France. Parce que cette loi ne vient pas seulement donner un droit et réduite une inégalité, comme ils disent, mais elle ouvre pour la France une porte sur toutes les possibilités, et parfois les plus incroyablement odieuses. En effet, cette loi n'est pas seulement une loi injuste, elle bouleverse profondément le pacte républicain en ce sens où un désir profond d'une frange de la population est désormais assouvi par la Loi . Alors quelles limites le législateur pourra se donner pour autoriser la réalisation d'autres désirs plus fallacieux encore : PMA, GPA, mariages à plusieurs (c'est déjà le cas dans certaines pays), inceste légalisée ... ?
Oui, chers amis, avec la promulgation ouvrant le mariage et l'adoption aux couples de même sexe, c'est la famille que l'on bafoue et les droits DE l'enfant que l'on piétine.
C'est le coup d'État de la démoniaque théorie du genre, la dictature de l'argent tout-puissant menant au désir sans conscience et donc à la destruction d'une société de droits et de devoirs.
Mais comment réagir ? Comment continuer le combat ?La déception, voilà le premier sentiment qui nous submerge ce matin : la déception et la colère d'un peuple qui n'est pas écouté ni même entendu. La déception et la frustration d'une civilisation basée sur des valeurs que nul ne peut remettre en cause, pas même les thuriféraires de cette loi monstrueuse en ce sens où les valeurs de la République placent initialement l'Homme au coeur de toutes préoccupations.
Mais l'argent s'est substitué à l'Homme. Les hommes du 20è siècle puis du 21è siècle adorent à nouveau un veau d'or sans queue ni tête et ainsi complexifient toute chose en toute impunité et surtout dans un silence assourdissant d'une masse annihilée et anesthésiée où la crainte légitime n'est plus le fruit de la puissance de l'État au sens hobbesien du terme mais émane de lobbies qui n'ont pour seuls maîtres que leurs intérêts financiers et intimes.
La déception donc mais la résignation certainement pas !
Nous qui croyons encore que notre pays a besoin d'évoluer selon des valeurs sures mais certainement pas démodées, en fonction de dogmes déterminés mais pas désuets et toujours renouvelés pour coller à la réalité de la vie actuelle de nos concitoyens, nous ne pouvons pas baisser les bras.
Nous qui sommes chrétiens et qui marchons à la suite du Christ sur la route de la délivrance et dans l'idéal républicain ET catholique du mieux vivre ensemble, nous devons nous engager fièrement et avec fermeté.
Voilà ce qui peut encore nous sauver : l'engagement politique, citoyen et associatif des chrétiens de tout bord politique mais surtout mus d'une volonté d'agir et de replacer l'Homme et la famille au centre même des aspirations de la Res-Publica.
Ce matin, chers amis, c'est la logique et la démocratie qu'on enterre, la filiation et l'intelligible discours de la vie que l'on assassine, mais demain reparaîtra le soleil éclatant de la Vérité naturelle et alors nous pourrons être fiers du combat que l'on aura mené avec cette conviction que nos valeurs sont celles de la Nation française.
Résistance et espérance !
Oui, le 26 mai je remonte à Paris et je vous invite à faire de même : parce que ce n'est pas inutile ni cause perdue !
V.G.
C’est le moment où tout se bouscule dans les têtes, le
moment de toutes les tentations : l’angoisse, la peur , l’envie de
déserter taraudent les esprits tentés par le découragement et la grosse colère.
C’est le moment où il faut encore une fois, une dernière
fois, choisir : affronter ou fuir.
Alors les âmes font le point :
Quelle est la situation ?
Quels sont les
enjeux ?
Quelles sont les forces en présence ?
La situation parait catastrophique à vue humaine, elle
semble perdue pour la France
et sa civilisation bimillénaire, comme Rome n’a plus rien à voir avec l’Empire
Romain ni l’Egypte avec les pharaons.
A ses fils ont été arrachés tous leurs repères et chacun
croit ne plus pouvoir se raccrocher qu’à son seul radeau « d’après moi le
déluge ! », sauf que le déluge c’est maintenant.
Ses penseurs, ses professeurs, ses prêtres sont, le plus
souvent, comme tous : tétanisés, embrumés et sûrs de rien.
Ses élites ont perdu le don de discernement. Ses chefs sont
pour le moment de la même eau de boudin.
Chacun est imbibé des mots creux à la mode, des mots
inventés contre la réalité du vrai, des mots de mode comme des piercings, des
tatouages, des tailles de barbe et de vide insondable.
La mode des mots faux que l’on salue comme vrais, comme si
de les dire suffirait à les rendre vrais.
Le mensonge se cache toujours derrière la vertu des justes
mots détournés comme une arme.
Les enjeux sont majeurs : c’est l’ultime combat que le
mensonge croit mener contre la
France, celui du faux mariage avec lequel il espère l’abattre
à jamais, sous prétexte qu’il a déjà plié
10 nations à sa loi.
Une force plus qu’humaine, qui n’abandonne jamais sa haine
de l’homme libre, force mondiale de mensonge et de mal absolu sous des habits
de joyeux carnaval, se répand pour imposer sa tyrannie d’une civilisation du
rien sur le rien, du mensonge sur le vrai et du mauvais sur le bon.
Si le mensonge abat la France, il croira avoir abattu le Monde.
Contre les familles, nous avons une coalition qui a beaucoup
de moyens : le pouvoir politique, le pouvoir financier, la mode nombriliste
artistico-médiatique des journaux et télés. Mais leurs arguments et leur nombre
sont aussi nus que ceux de leurs bonnes copines les femen.
L’internet nous libère de la subtile tyrannie des Médias.
Certains cependant se disent et répètent « on n’y peut
rien ! ».
Ceux là sont déjà hors combat, des morts en esprit, morts
d’une civilisation morte.IL y en aura toujours mais ils ne comptent pas plus
pour l’adversaire que l’écume des vagues soulevée par le vent.
Le Titanic ne craint que l’iceberg et le Tsunami !
Un prêtre, un sage, il en reste, a repris une réflexion qui
réveille l’écume si encore elle le peut : « ceux qui font le
mal sont effectivement mauvais, Mais si les capables du meilleur ne pensent
pas, ne parlent pas et n’agissent pas… ils deviennent responsables du pire qui
advient… ce sont les pires ! ».
Certains, tentés par le piège politique
prétextent : « Vous ! » « Avez voté pour les
engagements du candidat Hollande ! ».
« Vous ! », en comptant les 2 millions de
votes blancs que personne ne veut prendre en compte bien entendu, cela ne fait
plus qu’une petite minorité pour permettre à un pouvoir d’imposer ce pour quoi
une majorité n’a pas voté. CQFD !
« Vous ! » C’est souvent le prétexte pour
justifier sa propre inaction en l’habillant des traits de Corneille pour en
cingler l’autre comme une punition bien méritée, la triple peine, quoi !
« Vous ! ».C’est traiter des millions de
braves électeurs de François Hollande comme des pestiférés qui méritent leur
auto châtiment. Devrions nous tous payer des fautes collectives sans enlever
les poutres qui obstruent notre vue, baladés que nous sommes par des
politiciens de profession et de petits prés carrés qui confondent gagne pain,
bien commun et communautarisme de partis ?
Les familles ont gagné une grande bataille à Paris le 13
Janvier avec plus de 1 million 300 milles personnes vite ramenés à 340000 par
la bande à bobo.
700000 pétitions valides ont été envoyées en trois semaines
au comité Théodule.
La victoire, c’est un comité Théodule qui a été faire dans
les culottes du premier ministre devant 700000 noms et adresses rassemblés en
un claquement de doigts. Allo papa bobo !
Mais gagner les batailles ce n’est pas gagner la guerre.
Cette fois l’enjeu du 24 Mars est encore plus grand,
probablement capital pour la suite. Car il faut bien comprendre que le mauvais
n’abandonne jamais. C’est comme ça depuis le début des temps ! Le sens de
l’Histoire comme ils disent, c’était aussi Staline et Hitler et des millions et
millions l’ont payé de leurs vies. Faudra-t-il aussi donner nos vies contre la
tyrannie des idéologies de mort ? pourquoi pas, nous sommes de toute façon
mortels !
Le sens de l’Histoire c’est la Famille ou leur tyrannie
LGBT.
Debout les vivants, réveillons les morts !
Affrétons vite tous les cars que nous pouvons !
Ceux qui ne viendront pas mais qui peuvent payer une place
de cinéma pourraient aider les plus pauvres qui veulent venir. Il n’y a pas que
les restos du cœur, il y a aussi les âmes.
N’attendons pas des voyages à 5 euros de la Sncf, ça c’était pour les
gentils du « mariage » homo. Les cars sont moins onéreux.
Ce ne sera pas cher
payé pour renverser le cours de leur histoire sans même avoir besoin de donner
notre vie.
Il n’y aura peut être pas d’autre occasion dans le siècle
pour pouvoir dire avec fierté :
Nous y
étions et tout à commencé à changer
Ou nous n’y étions pas et tout à continué à sombrer !
Austerlitz
ou Waterloo.
A.B Gers - 10 mars 2012
A.B Gers - 10 mars 2012
***
AUX CHALOUPES C’EST MAINTENANT !
Appeler progrès un mariage pour
tous, Gargantua éclaterait de son rire tonitruant avant de noyer les hommes et
les femen du haut des tours de Notre Dame : grotesque !
Le progrès c’est aider les enfants dans leur quête d’identité au lieu
d’effacer tous leurs repères. La sexualité ne rime avec amour qu’avec l’aide de l’éducation.
Les Français ne sont pas les moutons de Panurge. Ils vont briser la
tyrannie de la mode d’un prêt-à-porter culturo-sexuel de bobos, violemment
intolérants à tout ce qui n’est pas aux ordres de leur seule expression.
La société doit accueillir les
homosexuels avec respect, fraternité et délicatesse et éviter à leur égard
toute marque de discrimination injuste. Mais leur sexualité ne peut, par
nature, prétendre accéder au statut de l’institution du mariage.
Les préférences sexuelles sont de
la sphère privée. Elles ne relèvent pas d’un régime matrimonial civil.
L’égalité n’est pas l’identique. C’est un contresens. Une paire
c’est l’identique. L’égalité est la propriété victorieuse de la différence et
de la complémentarité du couple. L’étendre indûment est discriminatoire, une
aberration et une négation de l’égalité.
Le mot « couple » est mal choisi pour les
homosexuels car ce qui caractérise le couple, c’est l’accouplement par
adéquation sexuelle des différences complémentaires garantes de fécondité. Les
identiques ne sont pas adéquats, ils sont stériles.
Le mot mariage ne convient pas non plus puisqu’il signifie l’union de
deux personnes différentes sexuellement mais de même nature et de même dignité.
Cette union officialisée crée
l’institution qui protège les droits de la famille. La protection doit couvrir
tous les enfants en leur garantissant un accès à leurs vrais géniteurs.
Parler de
« mariage »pour les homosexuels, c’est ouvrir un accès illégitime par
nature à des méthodes artificielles : PMA et eugénisme, GPA et trafic d’êtres humains.
C’est la théorie du genre, venue des milieux féministes et gays américains
qui prétend que le désir doit commander
à la nature et que chacun peut choisir ce qu’il veut être :homme, femme,
bi, trans et retour.
Simone de Beauvoir disait
déjà : « On ne nait pas femme, on le devient. ».Il faut
reconnaitre là l’importance qu’elle donnait à l’influence culturelle dominante
pour prétendre changer la nature. On peut toujours rêver mais les différences
sexuelles sont chromosomiques, génétiques, hormonales, cérébrales, physiques
,fonctionnelles et universelles.
L’offensive actuelle contre la famille relève de cette prétention
d’imposer de force une culture inadéquate avec la nature dans le but proclamé
de fonder une civilisation déjà décrite par Aldous Huxley dans « le
meilleur des mondes. »
Cette folie
abracadabrantesque, totalement destructrice des vrais couples, des vraies
familles et des filiations, vient de tous bords :c’est sous le
gouvernement Sarkozy que cette théorie a
été introduite dans les manuels scolaires comme vérité révélée.
___________________________
C’est
pourquoi…
Pères,mères,enfants,nous nous soulevons avec l’énergie du
désespoir !
Droite,Gauche,Verts,noirs,blancs,jaunes,cathos,juifs,protestants,orthodoxes,musulmans,
agnostiques, joignons nos forces dans un élan de fraternité invincible.
Élites politiques responsables,
qui vous tordez le cou pour vous asseoir dans les fauteuils du Titanic : AUX CHALOUPES C’EST MAINTENANT !
Les
familles appellent à l’aide.
Elles saluent les champions
capables de défendre leur cause :
Fromantin et les Guaino, Collard
et tous ceux qui ont voté contre ce projet destructeur et l’admirable Nestor
Azerot, député communiste de la
Martinique.
les Mariton,Gosselin, Le Fur,
Nous sommes tous Martiniquais !
A la rescousse ! Sonnons le tocsin !
Aux chrétiens dont je suis, aux prêtres qu’on appelle
« pères », évêques, Pape, notre vocation, c’est de donner la vie
spirituelle avec le pain quotidien aux familles.
Quand il n’y a plus de travail,
les familles sont encore là et quand il n’y a plus de famille, il n’y a plus de
société. Il reste la rue, la violence et la mort.
Nos églises sont les étables de la Sainte Famille, les autels sont
les mangeoires de l’Enfant Jésus. Les églises
sont aux familles comme elles sont chez elles sur les places publiques.
Elles demandent protection à
l’Etat et les pierres des édifices crient pour les défendre.
Pas
de silence pour les agneaux !
Pour nos familles et nos enfants,
nous allons nous lever tel un Tsunami..
Les enfants, c’est toujours le printemps !
A Brisard - Docteur - Dax (Landes)
****
UNE FRANCE QUI BOUGE,
UNE FRANCE QUI NE SAIT PAS TROP,
UNE FRANCE QUI DORT!
Le projet de loi du mariage pour tous intervient dans un monde qui bouge très vite, trop vite. Le sujet divise les français, une partie de la France bouge pour alerter les dérives de ce projet de loi, l'autre laisse faire et pense que la société doit s'adapter aux nouveaux comportements, et une autre partie dort car finalement dans son confort quotidien elle ne se sent pas concernée.
Mais je vois une société nouvelle qui prend forme, qui est la résultante de différents facteurs ou chacun à une part de responsabilité, mais dont une grande part revient aux institutions qui ont précédé ces comportements nouveaux en favorisant ou normalisant des nouvelles mentalités.
Nos générations nées dans les années 60 et celles de nos enfants n'ont pas connu la guerre, mais les années 80 et la pleine croissance. Nous n'avons connu ni la peur, ni la faim, ni le manque. Nous avons eu les congés payés avec une cinquième semaine, les allocations familiales, 68 où il devient interdit t'interdire, la loi sur l'avortement, le droit de vote à 18 ans, les RTT, toutes les couvertures sociales, le bénéfice de la nouvelle technologie, le portable, les réseaux. On a enlevé l'autorité des professeurs sous prétexte qu'il n'ont pas à éduquer les enfants à l'école, mais des parents ont démissionné de leurs obligations, on constate les dégâts dans les familles et le manque de respect total des jeunes envers leur professeur. D'autres corps d’états sont touchés comme les forces de l'ordre et les pompiers.
Un jeune qui rentre sur le marché du travail en quelques mois peut déjà emprunter avec sa compagne pour acheter un logement quand nos parents mettaient des années à acquérir un bien.
Certes tout cela peut sembler un progrès mais nous a conduis dans une société d'hyper consommation où le "moi je " nous gouverne ; tout , tout de suite. Ces comportements de consommation ont affaibli notre capacité à discerner. Du moment que le "moi je" est satisfait au quotidien le reste qui m'entoure m'importe peu. Pas trop besoin de se serrer la ceinture dans un pays d'hyper consommation, le pantalon ne risque pas trop de tomber tout de suite, la société vous aide, vous assiste.
Parallèlement la presse pense pour vous, le journaliste n'informe plus, il commente, il passe 50% de son temps a parler de ce qu'il ne connaît pas et à 50% de son temps à taire ce qu'il sait. Il n'analyse plus les débats de façon objective, il les interprète. Il ne recherche pas l'échange constructif, il cherche la polémique, le scoop, le scandale, et tout va dans tous les sens, le principal étant d'être lu. Il demeure encore quelques journaux fiables et authentiques mais en voie de disparition...
Que faudra t il pour se rendre compte que la famille est le pilier de la société et que les vraies valeurs soit redécouvertes ? Il faudra la crise, le chômage, le manque d'affection, la peur, une épidémie, une guerre pour se rappeler que seul un foyer peu procurer ce qu'il manque à ses enfants. Depuis des années nos politiques ont laissé partir des valeurs humaines qui étaient chères à nos anciens. On a préféré le concubinage à l'engagement, le divorce au pardon, on a banalisé la séparation pour valoriser la recomposition et comme ne n'est pas suffisant, on va créer de nouveaux statuts d'adultes pour l'intérêt de minorités et la plus grande tristesse des enfants qui n'auront plus aucun repères. Nos politiques ont tout pouvoir, ils sont responsables et acteurs de ce changement, ils sont élus pour représenter et protéger la France. On assiste à une descente dans les bas fonds sous prétexte de mettre l'égalité partout. A chacun d'entre nous de réagir et de bouger.
"Indignez-vous" et "Engagez-vous" dit Stephane Hessel .
Une société qui s'endort est une société perdue.
D.JP
Un internaute qui a le sens de l'humour !
Merci au lobby LGBT de nous avoir réveillés, il n'a pas fini de nous entendre.
· Depuis
une semaine nous lisons les posts et autres papiers qui remercient
participants et organisateurs. Mais il y a tous ceux à qui nous n'avons
pas dit merci, il serait dommage de clore le chapitre en les oubliant.
· Merci
donc : aux lobbies homosexuels militants, à la gauche en général et à
nos loges préférées ; grâce à eux une immense chaîne d'action, de
prières, de solidarité intergénérationnelle s'est mise en marche. Grâce à
eux nous étions heureux et nombreux et heureux d'être nombreux, fiers
de ce que nous sommes ; nous avons assumé notre style, notre foi, nos
familles, nos diversités et nos gueules. Et on a adoré ça. Oui, quel
renforcement du sentiment d'appartenance, quelle fierté et en même temps
de quel sens de la responsabilité sociale nous nous sentons tous
pleinement investis ! Nous savons qu'ensemble nous ne
lâcherons rien. Merci.
· Merci
au Président de la République : il a redonné espoir à tous les parents
d'enfants porteurs de handicaps : on peut être sourd et aveugle et
gouverner un pays.
· Merci
à madame Taubira : elle a montré à tous nos adolescents en crise que
l'on pouvait être de mauvaise foi, d'humeur de dogue, dans le déni de la
réalité et pontifier comme ministre.
· Merci
aussi au préfet de police : c'est toute une génération de cancres qui
sourit. Ils ont repris légers le chemin de l'école ; ils savent
maintenant que l'on peut faire une grande carrière dans la police sans
savoir compter.
· Merci
aux journalistes (de gauche) qui montrent à tous les élèves et
étudiants studieux et appliqués mais inquiets pour leur avenir que l'on
peut mettre n'importe quoi dans sa copie, ça n'empêche pas d'avoir un
boulot.
· Merci
à Bertrand Delanoë : c'est tout le monde agricole qui reprend espoir…
100 000 euros pour planter 20 hectares d'herbe ! C'est toute la
profession qui applaudit. On va s'enrichir dans les chaumières! À ce
prix-là les graines sont noires et viennent de chez Petrossian, le
tracteur, lui, sort des ateliers Rolls-Royce. Monsieur l'maire, on est
un million deux cent mille bouseux à être d'accord pour vous l'refaire
vot'gazon ; à ce prix-là on va rentrer dans nos frais.
· Merci
enfin au chiffre « 340 000 » : grâce à lui nous devenons une minorité.
Nous serons enfin entendus ! Merci au chiffre 340 000 : nous nous
sentons forts comme si nous étions un million deux cent mille ! Merci au
chiffre 340 000 : le nombre on s'en fout ; c'est à douze que le monde a
été bouleversé.
· Et merci encore à vous tous…
***
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